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L’atelier textes & communication
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    écrire, révéler, exprimer…
    L’atelier textes & communication est convaincu que les mots sont essentiels à l’adhésion d’un propos, d’une idée, de valeurs par vos interlocuteur-trice-s, vos client-e-s, vos lecteur-trice-s.
    C’est la raison pour laquelle il est important d’apporter toute l’attention voulue à ces mots, quel que soit le support qui les accueille.

     

     

    L’atelier textes & communication s’appuie sur sa large expérience dans le domaine de la rédaction pour façonner des textes et des contenus destinés à des supports aussi divers que :

    • Site internet
    • Brochure de présentation
    • lettre d’information (newsletter)
    • Communiqué / dossier de presse
    • Magazine
    • Journal interne
    • Rapport annuel / rapport d’activité
    • Ouvrage
    • Dossier pédagogique
    • Rapport /dossier d’information.

     

    Depuis sa création en 2005, l’atelier textes & communication compte parmi ses clients :

    • Des collectivités publiques
    • Des institutions
    • Des assurances
    • Des associations
    • Des entreprises
    • Des particuliers.

     

    Vous avez besoin d’un texte ou de contenus ?

    N’hésitez pas à nous contacter !

    Daillens 1900-2020, Chemin de vies en terre vaudoise

    La Commune de Daillens a mandaté l'atelier textes & communication pour la recherche historique et la rédaction de l'ouvrage.

    CHUARD, Corinne, Daillens 1900-2020, Chemin de vies en terre vaudoise, Daillens, septembre 2021, 212 pages.

    Concept graphique et mise en page: www.codco.ch

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    1900-1920 / « Qu’il est beau ce coin de terre »

    Tranquille village emmené par le syndic Marc Trolliet, Daillens aborde le XXe siècle tout en confiance. Il gère avec parcimonie les deniers publics, prend soin de ses pauvres, tire profit de la Mollombaz pour alimenter en eau ses habitants et agrandit son auberge. La Grande Histoire le bousculera jusque dans ses moindres greniers.

    1920-1940 / Un village tiraillé, submergé, étranglé 

    Pour Daillens, les années 1920 et 1930 ne sont qu’un long tunnel. L’assistance aux pauvres, l’école et les routes absorbent toutes les énergies. Les grands projets ne sont pas d’actualité. Le village vit plus que modestement, étouffé par des finances précaires. La crise économique, puis la guerre, à nouveau, viendront ébranler des forces déjà mises à rude épreuve.

    1940-1960 / Après la guerre, les discordes

     Durant la Seconde Guerre mondiale, Daillens s’oublie. Le village n’a qu’un objectif : fournir bravement son lot de paille, de foin et de bois à la Confédération. L’après-guerre s’avère difficile à négocier. Autour de l’auberge, l’ambiance est à l’orage. Dès 1955, happés par la vie citadine, les villageois quittent Daillens. Qui mettra trente ans à se remettre de cet exode.

    Daillens durant la Grande Guerre

    Le mensuel romand d'histoire et d'archéologie Passé simple a accueilli un dossier sur le village vaudois de Daillens durant la Grande Guerre. Ou lorsque la "petite" histoire rencontre la "grande" histoire.

    CHUARD, Corinne, "Un village vaudois pendant la Grande Guerre", in Passé simple, septembre 2021, pp. 2-11.

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    La Chaux-de-Fonds au début du XXe siècle

    Le mensuel romand d'histoire et d'archéologie Passé simple a accueilli un article sur La Chaux-de-Fonds au début du XXe siècle, époque où la métropole horlogère bouillonnait de vie.

    CHUARD, Corinne, "La Chaux-de-Fonds bouillonne de vie", in Passé simple, février 2021, pp. 21-23.

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    Histoire vaudoise, un survol

    L'Association pour l'histoire vaudoise a mandaté l'atelier textes & communication pour l'écriture de cette histoire vaudoise en format poche. 

    CHUARD, Corinne, Histoire vaudoise, un survol, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise et Editions InFolio, 2019, 162 pages.

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    Longtemps ballotté entre la Savoie et l’Empire, le Pays de Vaud se trouve, en 1536, propulsé sur la scène helvétique. Il a un nouveau souverain, Leurs Excellences de Berne, et une nouvelle confession, le protestantisme.

    Le Pays de Vaud est prospère. Mais ses habitants – ou, plus exactement, certains d’entre eux – forgent pour leur patrie comme pour eux-mêmes des ambitions auxquelles la République de Berne ne sait répondre.

    La France leur donne, en 1798, un coup de pouce révolutionnaire décisif, le courage nécessaire pour s’affranchir des Bernois, et une constitution, cinq ans plus tard, clé en mains. Avec un statut de canton suisse à part entière.

     

     

    Plus grand Etat-cité au nord des Alpes, poids lourd sur l’échiquier helvétique, Berne profite du déclin de la Savoie pour étoffer encore sa carrure politique, territoriale et démographique en s’emparant du Pays de Vaud au début de l’année 1536. Les historiens ont toujours parlé de conquête.

    De bataille, il n’y en eut guère. A l’exception des habitants d’Yverdon, les Vaudois – qui ont encore en mémoire l’assaut armé des Bernois lors des guerres de Bourgogne – n’émettent aucune résistance armée lorsque les troupes bernoises traversent le Pays de Vaud pour délivrer Genève d’un nouveau blocus savoyard.

    Leurs Excellences de Berne – c’est l’expression utilisée pour nommer les autorités bernoises – ne pénètrent pas en territoire complètement inconnu. Elles y ont deux têtes de pont : les bailliages de Grandson et d’Orbe-Echallens, administrés depuis 1484 de concert avec Fribourg, alors qu’Aigle fait déjà partie de leurs possessions dès 1475.

    La conquête de 1536 revêt une double dimension : politique et religieuse. Politique, parce que les Bernois accroissent clairement leur territoire tout en s’ouvrant à de nouvelles richesses. Religieuse, parce qu’ils visent l’implantation de la confession protestante en terre vaudoise.

    ...

    Passé simple

    Dans le prolongement de l'ouvrage consacré au centenaire de la manufacture de cadrans chaux-de-fonnière Jean Singer & Cie SA, l'atelier textes & communication a rédigé un article sur le même sujet pour la revue Passé simple.

    CHUARD, Corinne, "L'entreprise Singer affiche un siècle à ses cadrans", in Passé simple, novembre 2019, pp. 22-24.

    Source: www.passesimple.ch

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    Singer, le centième

    La manufacture de cadrans Jean Singer & Cie SA a publié un ouvrage sur les cent ans de son existence. L'atelier textes & communication s'est chargé des recherches historiques et de l'écriture de cette magnifique histoire.

    Singer, le centième, La Chaux-de-Fonds, 2019, 248 pages.

    Conception graphique: ziegler-et-ziegler.ch

    Photographies: patriceschreyer.com

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    Le temps des pionniers

    Lorsque Jean Singer et ses fils Jean-Charles et Paul-Emile lancent leur entreprise en 1918, ils occupent un petit atelier à la rue Numa-Droz à La Chaux-de-Fonds. Deux décennies à peine leur suffisent pour trouver le point d’ancrage propice au développement de leurs activités de cadranier : l’usine de la rue des Crêtets 32. Une adresse que l’entreprise Jean Singer ne quittera plus.

    L’histoire commence le 1er juillet 1918. La Feuille officielle suisse du commerce annonce, en 1919 seulement, la création de l’entreprise Jean Singer et fils en ces termes : 

    Cadrans métalliques. - 1er février. Jean, Jean-Charles et Paul-Emile Singer, tous trois fabricants de cadrans métal, originaires de Nennigkofen (Soleure), et domiciliés à La Chaux-de-Fonds, ont constitué à La Chaux-de-Fonds, sous la raison sociale Jean Singer et fils, une société en nom collectif ayant commencé le 1er juillet 1918. Genre de commerce : Fabrication de cadrans métalliques. Bureaux : Rue Numa Droz n° 14a. 

    Ce lundi 1er juillet 1918, La Chaux-de-Fonds – qui compte quelque 39 000 habitants – se remet d’un week-end festif dédié à… la gymnastique ! La métropole horlogère vient d’accueillir la journée cantonale neuchâteloise que L’Impartial retrace dans ses colonnes par des mots élogieux : 

    Un temps superbe a favorisé cette journée et la fête de gymnastique eut une réussite complète. La ville était abondamment pavoisée, principalement sur le parcours de la rue Léopold-Robert.

    Dès le matin, l’animation était grande en ville et de nombreux visiteurs, venus des localités avoisinantes, arrivaient à chaque train.

    Le matin, plusieurs centaines de personnes suivirent au Parc des Sports, avec un très vif intérêt, les concours artistiques.

    (…) Les recettes ont dépassé toutes les espérances. On a enregistré 6000 entrées au Parc des Sports.

    Ce n’est que vers 6 heures et demie que furent proclamés les résultats, au milieu d’une foule énorme.

    Les cœurs sont apparemment à la fête en ce début d’été 1918. Les esprits le sont-ils autant ? La grippe espagnole est sur le point de faire ses premières victimes dans les Montagnes neuchâteloises. Le conflit mondial, lui, fait rage depuis quatre longues années et a, bien sûr, marqué de son empreinte l’activité économique de La Chaux-de-Fonds, village devenu métropole horlogère en l’espace d’un siècle. 

    Les événements internationaux semblent, en tous les cas, ne pas avoir freiné les Singer dans leur volonté d’aller de l’avant. 

    Il faut dire que le père, Jean Singer, n’est un novice ni dans le secteur de l’horlogerie ni dans cette ville qui est devenue son port d’attache au milieu des années 1890. 

    Selon toute vraisemblance, c’est vers 1894 qu’il s’établit à La Chaux-de-Fonds, accompagné de son épouse Louise-Emma et de ses deux premiers enfants, Berthe-Elisa et Jean-Charles.

    ...




    Joblooker: oeuvrer au coeur du Jura bernois

    "Joblooker: oeuvrer au coeur du Jura bernois", in Revue de la Chambre économique publique du Jura bernois, octobre 2018, n° 151, pp. 20-21.

    Joblooker, nouvelle agence de recrutement établie à Saint-Imier, souhaitait un texte de présentation de sa démarche et de ses activités pour la Revue de la Chambre économique publique du Jura bernois. L'atelier textes & communication a été chargé de la rédaction de cet article.

    consulter l’ouvrage
    www.lignegraphique.ch

    Ligne graphique, La Chaux-de-Fonds, octobre 2018.

    Le bureau de communication visuelle Ligne graphique (www.lignegraphique.ch) a souhaité donner un coup de neuf à la description de ses activités et de ses compétences. L'atelier textes & communication a assumé la rédaction de cette description et du portrait de Delphine De Pretto.

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    Rencontrer, échanger, explorer puis créer avec et pour le client ou la cliente : établi à La Chaux-de-Fonds depuis 2002, Ligne graphique est un bureau de communication visuelle qui prend soin de chaque projet. 

    Quatre étapes principales marquent la démarche de Ligne graphique :

    • rencontrer un univers ;
    • échanger avec ses acteurs ou ses actrices ;
    • explorer les idées ;
    • créer un environnement propre à exprimer un message, à révéler un projet, à accompagner une association, une institution ou une entreprise dans sa communication visuelle.

     

    Emmené par Delphine De Pretto, graphiste SGD, Ligne graphique accorde le temps nécessaire à l’observation et à l’analyse de la demande qui lui est soumise. Ce temps est précieux. Il permet de s’imprégner des souhaits du client ou de la cliente, de ses objectifs aussi. Établir une stratégie, choisir les moyens de communication les plus adéquats et poser les premières bases de solutions graphiques sont parties prenantes de la première étape du travail proposé par Ligne graphique.

    Vient alors l’espace de la création graphique, du trait qui émerge, de l’image qui s’impose. Ligne graphique met un soin tout particulier à traduire le projet au plus près du souhait premier, à lui donner toute son enveloppe visuelle qui saura convaincre le public visé.

    Quel que soit le support – un livre, une brochure, un site internet ou un objet par exemple – Ligne graphique est en mesure de porter un projet de A jusqu’à Z. Si besoin, le bureau de communication visuelle s’entoure des compétences professionnelles indispensables à sa mise en œuvre. Il s’appuie également sur ses connaissances et son expérience dans le domaine du marketing pour donner au projet toute la dimension et la force voulues.

     

    Domaines de compétence

    • conseil, création de marques et consulting ;
    • naming (slogans et recherches de nom) ;
    • branding : identités visuelles, logotypes et matériel administratif ;
    • création graphique : papillons, dépliants, affiches, pochettes CD, emballages et PLV ;
    • édition : livres, plaquettes, brochures, magazines et catalogues ;
    • environnement visuel : conception de stands, signalétique, véhicules, vêtements, objets promotionnels, etc ;
    • organisation de contenu : visualisation de données, scénographie et sites internet ;
    • stratégie digitale et media sociaux.

     

    Portrait de la fondatrice

    Delphine De Pretto est une passionnée de la vie ! Elle adore la rencontre avec autrui, le travail mené en commun, le jaillissement de l’idée la plus juste, son expression en une forme inédite, originale, unique.

    La communication visuelle est son métier. Mais ses intérêts vont bien au-delà. Sa curiosité naturelle l’a amenée à explorer – notamment – le domaine de la formation continue d’adultes.

    Et là aussi, elle déploie ses ailes dans l’enseignement du dessin, des arts visuels, du français à celles et ceux qui souhaitent apprendre la langue.

    La vie associative est un autre terrain de voyage à la rencontre d’autrui et d’engagement. Les associations La Nef, au Noirmont, et Médiane, à La Chaux-de-Fonds, bénéficient de son ouverture, de sa polyvalence et de son autonomie dans la gestion des projets.

    Delphine De Pretto regorge d’énergie et d’envie d’offrir une ampleur à ses différentes activités, au centre desquelles elle place autrui. Toujours.

    Vimag, Journal interne de Viteos

    Vimag, juillet-août 2018

    L'atelier textes & communication a été chargé de rédiger trois articles pour le journal interne de Viteos.

     

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    BeLean Consulting newsletter

    BeLean Consulting newsletter

    BeLean Consulting a chargé l'atelier textes & communication de réaliser des reportages sur ses activités de lean management auprès de différentes entreprises. Ces reportages ont été diffusés par l'intermédiaire d'une newsletter.

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    Riccardo Pagni, l’art de la survivance

    Riccardo Pagni, L'art de la survivance, La Chaux-de-Fonds, TSM Compagnie d'Assurances, 2017, 231 pages.

    L'atelier textes & communication a eu le plaisir de rédiger le texte retraçant le parcours artistique de Riccardo Pagni.

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    Riccardo Pagni, L'art de la survivance

    Tableaux, gravures, sculptures, collages, totems, bas-reliefs… Riccardo Pagni n’a cessé d’arpenter, tout au long de sa vie, la multitude des voies artistiques qui s’offraient à lui. Entre violence et angoisse, entre présence absolue à la vie et lâcher prise, entre haine et amour, entre inquiétude et bonheur, entre éternité et éphémère, il a exprimé la très complexe palette des sentiments humains. Retour en pointillé sur un parcours qui ne se laisse pas appréhender. Un parcours… où la vie est toujours gagnante.

    Côte méditerranéenne de l’Italie, plage de Forte dei Marmi, 1944. Riccardo Pagni a huit ans. Il se rend au débarcadère avec ses parents pour acheter du poisson. Un avion de guerre largue son chargement sur les bateaux amarrés. Les bombardements touchent les habitants présents sur les lieux. Une femme tombe, morte, sur l’enfant. Riccardo sortira vivant de cet événement qui définira à jamais sa posture de vie : il est un rescapé.

    Cet événement est-il fondateur de toute son œuvre ? « Je n’ai peint que des rescapés », témoigne-t-il volontiers aujourd’hui, à l’âge de quatre-vingts ans. Sur la frise qu’il termine à La Chaux-de-Fonds, hommes et femmes arborent encore et toujours ce regard hagard de celles et ceux que la mort a effleurés, mais n’a pas pris. De celles et ceux, qui, choqués, sont étonnés d’être encore vivants, suspendus entre l’éternité et l’instant, juste là, d’où ressurgit la vie incroyablement plus dense. Plus forte.

    Riccardo Pagni trouvera dans l’ouvrage d’Alessandro Barrico intitulé Soie une résonnance particulière à sa conscience de la fragilité extrême de la vie. Hervé Joncour, le héros, commerçant français, vient chercher au Japon – on est au milieu du XIXe siècle – les vers à soie indispensables pour sauver l’industrie de sa région. A son correspondant japonais qui l’invite à raconter sa vie, il rapporte, « sans rien inventer, ni omettre, tout ce qui était vrai, simplement. Il alignait les petits détails, les événements cruciaux d’une même voix, avec des gestes à peine esquissés, mimant le parcours hypnotique, neutre et mélancolique d’un catalogue d’objets réchappés d’un incendie ».

    Cette seule phrase dit sa vie, dit son œuvre. La première n’est guère dissociable de la seconde : sa vie, c’est son œuvre, son œuvre, c’est sa vie. Le survivant qu’est Riccardo Pagni nous fait souvent croire qu’il pose des yeux amusés sur les événements de la vie. Il n’en est rien.

    Il nous emmène plutôt vers l’essentiel, le cœur, le noyau de la vie. Et sa dureté. Pas sa violence, sa dureté.

    Entre 20 et 28 ans, Riccardo Pagni a fait des dessins par centaines. « A partir de là, c’est arrivé d’un coup, relève l’artiste. Mon pinceau a réalisé les idées, pour lesquelles j’ai trouvé à chaque fois une base physique, un support plastique. J’ai perdu les angoisses et les ai transformées en expression artistique. »

    Il abandonne rapidement l’abstrait qui marque ses premières œuvres pour rejoindre le figuratif. La vie, humaine, animale, prendra d’abord la forme d’embryons, comme si l’artiste n’osait leur donner une pleine dimension, comme s’il voulait à tout prix préserver cette amorce de vie à laquelle la mort ne saurait s’attaquer.

    Elle évoluera, prenant sa place centrale dans chaque œuvre, de ce trait si caractéristique à Riccardo Pagni. Un homme, une femme, dont l’apparence se résume à une silhouette appréhendée de l’intérieur de l’être, sont là, présents mais absents, figés dans leur mouvement, captés dans leur action. Rescapés. Survivants.

    Riccardo Pagni en prendra grand soin, de ces rescapés, de ces survivants. Tel un acte obsessionnel, il ne cesse de leur construire des radeaux, qu’ils soient avions, voitures ou bateaux. Tous sont là dans l’œuvre de l’artiste pour les accueillir, les recueillir et les prémunir des éléments instables rencontrés au fil de la vie.

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    50e anniversaire de la Ligue neuchâteloise contre le rhumatisme 1967-2017

    50e anniversaire de la Ligue neuchâteloise contre le rhumatisme, 2017, 12 pages.

    L'atelier textes & communication a assuré la rédaction de la notice historique retraçant les cinquante ans d'activité de la Ligue neuchâteloise contre le rhumatisme.

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    Urbanissime, GEA entre ville et territoire

    VALLOTTON, Jean-Marc, CHANARD, Thierry, Urbanissime, GEA entre ville et territoire, Lausanne, Editions Favre, 2016, 204 pages.

    L'atelier textes & communication s'est entretenu à plusieurs reprises avec les acteurs du bureau GEA Vallotton et Chanard SA qui souhaitaient marquer le quarantième anniversaire du bureau par un ouvrage tant rétrospectif que prospectif. Il a rédigé les premiers textes, qui furent retravaillés ensuite pour obtenir toute la cohérence voulue du début jusqu'à la fin de l'ouvrage.

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    Le Cristal

    Le Cristal, c’est le rêve d’un homme, Thierry Chanard, qui est en train de devenir réalité. C’est aussi l’histoire de sa double passion, pour l’automobile et pour l’urbanisme.

    En 1998, dans le cadre du plan directeur communal de Crissier, a émergé l’idée d’une navette reliant le centre du village, la gare de Renens toute proche et la zone commerciale. Plutôt que de se déplacer d’une surface commerciale à l'autre en voiture, l’usager aurait emprunté le Cristal, acronyme de CRISsier Transport Arrêts Libres.

    Le Cristal incarne la fusion entre une navette urbaine à géométrie et capacité variables et un véhicule individuel public en libre-service intégral. L’idée s’est enrichie de l'ensemble des expériences des projets européens auxquels le GEA a participé.

    Un partenariat est né en 2003 avec Lohr Industrie, entreprise strasbourgeoise réputée. Le projet a été labellisé par le Pôle de compétitivité d'Alsace Franche-Comté "Véhicule du futur" tout en étant partie prenante de plusieurs projets européens, dont CATS (City Alternative Transport System). Après une présentation au Président français François Hollande fin 2015, sa première exploitation est attendue pour 2017 à Strasbourg.

    Le Cristal, c’est l’histoire d’un rêve de dix-huit années jalonnées de difficultés, défis et autres péripéties, mais aussi celle d’une persévérance à toute épreuve…

    Rapport de gestion 2015 / Viteos

    Viteos, Rapport de gestion 2015, 2016, 60 pages.

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    L’énergie verte du Beau-Rivage Hôtel

    Le Beau-Rivage Hôtel, à Neuchâtel, a la fibre écologique. Son propriétaire et maître de maison Thomas Maechler a, sans hésiter, opté pour le courant Areuse proposé par Viteos. Tout en offrant une borne VMotion à sa clientèle. Ravie !

    Une soirée au bord du lac, un menu dégustation… puis un « taxi » de l’hôtel qui, après avoir fait le plein d’électricité issue des usines hydroélectriques de l’Areuse, vous raccompagne en silence à domicile : c’est l’offre que le Beau-Rivage Hôtel formule à sa clientèle depuis une année. 

    Le maître de maison Thomas Maechler est sensible aux nouveaux produits proposés par Viteos. Pour alimenter la borne VMotion placée devant l’entrée de son hôtel, il lui est apparu logique de choisir le courant Areuse : « Nous portons une attention à la problématique écologique. Une énergie renouvelable provenant de la région nous a semblé plus cohérente qu’une énergie grise, dont nous ne connaissons pas l’origine », témoigne le directeur du Beau-Rivage Hôtel. 

    Et les client-e-s sont attentifs à cette démarche, même si, reconnaît Thomas Maechler, elle ne représente pas – encore – un réel atout touristique susceptible de concurrencer l’intérêt de sa clientèle pour le patrimoine horloger, l’absinthe ou encore Friedrich Dürrenmatt.

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    Quel est mon pays?

    Quel est mon pays ?, Lausanne, Service des affaires culturelles, Département de la formation, de la jeunesse et de la culture du Canton de Vaud, 2012, 24 pages.

    L'atelier textes & communication a été chargé de concevoir et rédiger ce dossier pédagogique Ecole-Musée (n°47) consacré au Musée de l'immigration à Lausanne.

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    Le Musée de l’immigration est né, en septembre 2005, de la volonté d’un homme, Ernesto Ricou. Descendant de réfugiés huguenots installés en Suisse, Portugais d’origine venu à son tour s’établir à Lausanne en 1975, Ernesto Ricou a très vite perçu les difficultés endurées par les familles d’immigré-e-s déraciné-e-s de leurs premiers lieux de vie.

    C’est son propre atelier d’artiste en ville de Lausanne qu’il a transformé, à l’aide d’amis immigrés, en musée. Alors que le thème de la migration voit la création, dans de nombreux pays du monde, d’espaces muséaux qui lui sont consacrés, le Musée de l’immigration est actuellement le seul en Suisse à porter son attention sur cette thématique si actuelle. 

    Les moyens du Musée de l’immigration sont modestes, les lieux aussi : 30 mètres carrés, mais « 30 mètres carrés d’Humanité » – comme aime à le définir son principal animateur – répartis sur deux étages : le rez-de-chaussée représente la place du village, l’étage supérieur l’école du musée.

    Son patrimoine « matériel » est constitué d’objets offerts par les migrant-e-s eux-mêmes : des valises imprégnées du vécu de leur ancien-ne propriétaire, des cartes postales, des photographies de famille, des journaux, des dessins… autant d’objets silencieux sauvés de l’oubli, humbles souvenirs de parcours chahutés. 

    A l’étage, visiteurs jeunes et moins jeunes partent à la re-découverte de leur pays d’origine et peuvent plonger dans l’une des boîtes-pays recelant quelques témoignages, pointer, sur l’une des cartes géographiques à disposition, leurs terres natales, ou reconstituer leur arbre généalogique. 

    Le Musée de l’immigration s’est donné pour mission d’améliorer le dialogue intercommunautaire. Si les valises évoquent le voyage, la mémoire, le souvenir, le déracinement, la forte présence de l’écrivain vaudois Charles-Ferdinand Ramuz et de son œuvre La beauté sur terre invite à réfléchir à l’ancrage dans le pays, les droits et les devoirs tant du pays qui accueille que des migrant-e-s qui s’y installent.

    L'école neuchâteloise et Harmos

    L'école neuchâteloise et Harmos, brochure d'information, Neuchâtel, Service de l'enseignement obligatoire, Département de l'éducation, de la culture et des sports, 2012, 23 pages.

    L'atelier textes & communication a été chargé de la conception et de la rédaction des textes.

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    L’école de demain se prépare aujourd’hui 

    HarmoS, Convention scolaire romande, Plan d’études romand, horaire bloc… L’Ecole neuchâteloise est en chantier. Elle prépare l’avenir, tout proche, puisqu’il se situe à l’horizon 2013. Certains éléments – comme l’école obligatoire dès l’âge de quatre ans – sont déjà en vigueur, d’autres le seront à la rentrée 2012, et tout sera sous toit à la rentrée 2015. 

    Cette brochure fait le point de la situation à mi-parcours et vous transmet – que vous soyez parents, membres du corps enseignant ou d’une direction d’école, ou citoyen-ne-s – les éléments essentiels pour mieux comprendre l’école que le Canton de Neuchâtel est en train de façonner pour nos enfants. 

    L’école obligatoire, laïque et gratuite instaurée dans le sillage de la République de 1848 n’a cessé d’évoluer au fil du temps, d’enrichir ses programmes en fonction des nouveaux besoins et de répondre le mieux possible aux attentes. Les temps ont, bien sûr, changé, mais l’esprit demeure, empreint de valeurs fortes : la responsabilité, l’équité, l’efficience, le respect et l’ouverture. 

    Ces valeurs président tant à la réflexion qu’à la mise en œuvre de tous les projets conduits pour offrir un enseignement de qualité et une harmonisation de l’école au niveau national, conforme aux vœux exprimés par les citoyen-ne-s suisses en 2006. 

    Le Canton de Neuchâtel s’est attelé à la tâche avec beaucoup d’énergie. Dans les pages qui suivent, vous découvrirez pourquoi et comment l’école vit ce moment fort de son histoire et les principales évolutions qu’elle met en place aujourd’hui. 

    Bonne lecture !

    Formation pratique, atout majeur des métiers de la santé et du travail social

    Formation pratique, atout majeur des métiers de la santé et du travail social, HES-SO, Delémont, 2010, 27 pages.

    L'atelier textes & communication a assuré la rédaction des textes.

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    Introduction

    Les praticiens formateurs et praticiennes formatrices (PF) ont un rôle clé à jouer dans les institutions socio-sanitaires. Dès ses débuts, la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) a placé l’alternance théorie/pratique comme pierre angulaire des formations initiales de niveau bachelor dans les domaines de la Santé et du Travail social. Un atout de taille et une force pour ces voies professionnalisantes. 

    Faire évoluer l’enseignement au niveau supérieur, accompagner la formation sur le terrain guident depuis 2001, la Haute Ecole Spécialisée dans la réflexion approfondie qu’elle mène avec les institutions qui assurent l’encadrement des personnes en formation HES. L’objectif ? Valoriser la mission de la formation pratique des institutions, lui assurer un appui financier et développer un partenariat bien ancré avec les milieux professionnels.

    Après une première phase transitoire qui a duré de 2004 à 2008, le dispositif de la formation pratique HES-SO a trouvé ses marques. Quelque 720 institutions des secteurs santé-social sont partenaires de la HES-SO, 2’600 PF reconnus sont à l’œuvre aux côtés de 4’300 étudiants et étudiantes.

    Rénovation du Musée d'histoire

    Rénovation du Musée d'histoire, Brochure d'information aux citoyennes et citoyens, Votation communale du 26 septembre 2010, La Chaux-de-Fonds, 2010, 16 pages.

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    Faire rayonner la ville

    Les Chaux-de-Fonniers et les Chaux-de-Fonnières ont toutes les raisons d’être fiers de leur histoire ! Une histoire passionnante, faite de succès et de crises, qui, en deux siècles, a vu un village se transformer en métropole horlogère, berceau de l’industrie de la montre.

    L’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO est une reconnaissance extraordinaire pour La Chaux-de-Fonds. C’est aussi une responsabilité. Le Musée d’histoire veut transmettre un témoignage vivant à la population bien sûr, mais aussi à toutes celles et à tous ceux qui visitent notre ville.

    Aux côtés des autres musées et institutions de la Ville, et notamment du Musée des beaux-arts et du Musée international d’horlogerie, le Musée d’histoire veut être un acteur majeur dans la promotion de la cité. Il doit devenir le lieu dans lequel les visiteurs comme les habitants peuvent comprendre l'histoire singulière de cette ville. Un lieu dans lequel ils peuvent comprendre pourquoi le travail des hommes et des femmes qui ont fait La Chaux-de-Fonds a convaincu l'UNESCO de la valeur universelle de notre patrimoine urbain.

    Université de Neuchâtel, Un siècle d'ambition et de talents

    "Université de Neuchâtel, Un siècle d'ambition et de talents", in Uninews, Numéro spécial, 2009, 31 pages.

    L'atelier textes & communication a conçu cette brochure anniversaire et rédigé les textes.

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    La volonté de vivre chevillée au cœur 

    Les artisans de la première Académie créée en 1838 pouvaient-ils imaginer que, sept décennies plus tard, elle se transformerait en université ? Histoire d’une institution fragile mais pugnace, petite mais déterminée… 

    Fondée en 1838 par le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III, la première Académie de Neuchâtel n’aura guère le loisir de prendre ses marques. A peine est-elle installée que la jeune République sonne le glas d’une institution jugée trop monarchiste à ses yeux le 17 juin 1848. 

    Il faut attendre 1866 pour qu’une seconde Académie renaisse, non sans âpres débats et tensions avec les autorités locales de Neuchâtel. Mais l’environnement politique et social s’avère désormais propice au développement d’un enseignement supérieur. Le Conseil d’Etat lui attribue un rôle bien spécifique, celui de « préparer les jeunes gens aux études universitaires et polytechniques, [de] former les citoyens à des carrières exigeant une instruction supérieure et [d’]entretenir dans le pays une culture littéraire et scientifique ».

    Au fil des ans, la seconde Académie vit plusieurs réformes, s’enrichit d’une faculté de théologie et dote ses trois autres facultés (lettres, sciences, droit) de nouveaux enseignements. Dès 1886, elle s’installe dans un bâtiment flambant neuf à l’avenue du Premier-Mars 26 pour y accueillir sa centaine d’étudiants réguliers.

    Au tournant du siècle s’engage une réflexion sur la transformation de l’Académie en université. Les objections sont nombreuses. Plusieurs projets sont nécessaires avant que l’Académie ne reçoive, en 1909, le nom d’université et ne puisse délivrer le titre de docteur.

    Les acteurs de l’époque lui fixent trois objectifs : être le vivier des pasteurs, des magistrats, des avocats et des professeurs du canton, entretenir la culture dans le pays et collaborer au développement de la science par la recherche. Tout au long de ces années, l’Université de Neuchâtel n’a cessé de se battre pour obtenir la reconnaissance de son rôle et de son rang. Reste à convaincre les autorités de lui allouer les moyens nécessaires à sa nouvelle vie…

    La presse et l'actualité

    CHUARD, Corinne, La presse et l'actualité, Le Mont-sur-Lausanne, Editions Loisirs et Pédagogie, Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin, 2007, 32 pages.

    Avec des illustrations de Louiza Becquelin.

    L'atelier textes & communication a conçu et rédigé cette brochure, distribuée aux élèves romands dans le cadre de la Semaine des médias organisée par la Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP).

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    Les articles

    CHOISIR, TOUJOURS CHOISIR - Tout au long de sa journée de travail, le journaliste ne fait que des choix. Il doit choisir quel sujet traiter, quelle dépêche publier parmi les milliers que reçoit la rédaction, quelle personne interviewer, sous quelle forme il va rédiger son article, quelle alerte lancer sur les réseaux sociaux, quelle information développer sur le site Internet. Choisir, toujours choisir... mais pas n'importe comment!

    C'est le média pour lequel le journaliste travaille qui va donner le ton. En fonction de la ligne éditoriale, le journaliste va juger ce qui lui paraît important et intéressant, ou non.

    Un quotidien d'ambition nationale privilégiera sans doute les informations internationales, nationales, politiques, économiques et culturelles. Un quotidien régional appliquera plutôt la règle de la triple proximité.

    1. La proximité géographique: ce qui se passe dans la ville où habitent les lecteurs intéresse plus ces derniers que ce qui se déroule de l'autre côté de la planète. Un exemple? Un incendie où meurent deux personnes de la commune fera beaucoup parler des lecteurs du coin, mais un tremblement de terre en Asie dans lequel périssent un millier de personnes provoquera nettement moins de réactions et d'émotion.

    2. La proximité temporelle: un événement qui vient d'arriver intéresse plus, généralement, que ce qui s'est passé plusieurs jours, mois ou années auparavant. C'est la raison pour laquelle le journaliste est toujours en train de rechercher des informations nouvelles ou, du moins, actuelles.

    3. La proximité affective: les questions qui touchent le plus les lecteurs sont celles qu'ils rencontrent dans leur vie de tous les jours (la santé, le métier, les enfants, les loisirs, les vacances, le coût des choses, par exemple).

    C'est donc en fonction de ces différents critères que le journaliste (ou la rédaction) va choisir les sujets à traiter. La relation avec les lecteurs est très importante. Plus le journal connaît son lectorat, plus il pourra lui proposer des articles qui rencontrent son intérêt. Il en va de même pour un site Internet, qui permet aussi à des lecteurs plus lointains de rester en contact avec leur pays d'origine.

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    Comment capter l'attention des médias?

    Comment capter l'attention des médias?, Berne, Département fédéral de l'intérieur, Service de lutte contre le racisme, 2005, 51 pages.

    L'atelier textes & communication a rédigé la partie française dédiée à la communication médias.

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    Etre visible dans les médias est, aujourd'hui, essentiel. Un conflit n'existe pas sur la planète s'il ne trouve un prolongement à la télévision, à la radio, dans un quotidien ou sur Internet. Ce qui est vrai pour une guerre se déroulant à l'autre bout du monde l'est aussi pour toute action de la vie citoyenne d'ici. Les associations et organisations actives dans le domaine de la lutte contre le racisme et de la discrimination ainsi que dans la promotion de l'intégration ne peuvent se soustraire à cette "loi", certes imposée, mais bel et bien incontournable.

    Comment, alors, obtenir une présence dans les médias? Comment approcher les journalistes et capter leur attention? Comment s'y prendre pour que le message à transmettre soit répercuté de manière correcte, équilibrée, positive si tel est le cas présenté, et nuancée?

    La tâche n'est pas toujours aisée, il faut bien l'avouer. Le monde des médias répond pourtant à certaines règles. Les connaître permet un contact plus harmonieux avec les journalistes, les appliquer rend leur exercice quotidien du métier moins ardu. Le bénéfice est donc double. L'objectif? Que le journaliste soit un partenaire - et non un adversaire - de votre action, qu'il se fasse le meilleur relais possible, le plus humain aussi, face à une problématique qui peut apparaître parfois dense, guère facile à "vendre", complexe et délicate.

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    1798: à nous la liberté

    CHUARD, Corinne, 1798: à nous la liberté, Chronique d'une révolution en Pays de Vaud, Lausanne, 24 heures, 1998, 270 pages.

    Avec la collaboration d'Alexandre Barrelet, Barbara Braun-Bucher, Michel Caspary, Liliane Desponds, Etienne Hofmann, Yves Jault, Françoise Jaunin, François Jequier, Marie-Claude Jequier, Antoine Maurice, Robert Netz, Didier Pages, Michel Perrin, Cédric Pillonel, Gian Pozzy, Sébastien Rial, Gilbert Salem et Chantal Tauxe.

    L'atelier textes & communication a conçu cet ouvrage dédié à la révolution vaudoise, aux événements de 1798 et au pays qui les a vécus. Il en a rédigé la majeure partie.

     

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    La révolution vaudoise ne s'est pas faite en un jour, le 24 janvier 1798, ni d'un coup de baguette sage et magique sous l'oeil bienveillant des Français. De l'enthousiasme débordant des premiers patriotes à l'opposition armée des résistants, en passant par l'inquiétude et la prudence calculée de la majorité des Vaudois, elle a suscité toute la palette des sentiments humains face au changement et à un avenir incertain.

    Cette inquiétude, cette crainte du lendemain qui déchante et désunit, on la perçoit tout au long des événements de fin 1797 et début 1798. Et à juste titre.

    Imaginons un instant. Nous sommes au mois de décembre 1797. La Harpe, à Paris, vient de demander l'appui du Directoire français. Sur les bords du lac Léman, l'agitation, bien qu'encore discrète, se fait de moins en moins sourde et souterraine. Le Gouvernement bernois se doit de montrer sa vigilance et envoie une commission chargée de prendre la température et d'user de la force, si nécessaire. Quelques années auparavant, Leurs Excellences n'avaient pas hésité à envoyer des troupes... Tombe alors, le 28 décembre, la décision française de soutenir les Vaudois dans leur action de revendication.

    Cet arrêté du 8 Nivôse, qui arrive à Lausanne le 2 janvier 1798, donne aux patriotes le courage dont ils ont besoin pour agir plus ouvertement. Négociants, commerçants, banquiers de la place vont aiguillonner les notables locaux et réussir à leur insuffler le minimum de goût du risque nécessaire pour aller de l'avant.

    Sans aucun doute, ce n'est pas la faim au ventre qui pousse les Vaudois à se lancer dans l'aventure. La révolution de 1798 doit bien plutôt être replacée dans le sillage de la Révolution française. En une petite décennie, l'état des esprits dans le Pays de Vaud a fait son chemin.

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    Daillens 1900-2020, Chemin de vies en terre vaudoise

    La Commune de Daillens a mandaté l'atelier textes & communication pour la recherche historique et la rédaction de l'ouvrage.

    CHUARD, Corinne, Daillens 1900-2020, Chemin de vies en terre vaudoise, Daillens, septembre 2021, 212 pages.

    Concept graphique et mise en page: www.codco.ch

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    1900-1920 / « Qu’il est beau ce coin de terre »

    Tranquille village emmené par le syndic Marc Trolliet, Daillens aborde le XXe siècle tout en confiance. Il gère avec parcimonie les deniers publics, prend soin de ses pauvres, tire profit de la Mollombaz pour alimenter en eau ses habitants et agrandit son auberge. La Grande Histoire le bousculera jusque dans ses moindres greniers.

    1920-1940 / Un village tiraillé, submergé, étranglé 

    Pour Daillens, les années 1920 et 1930 ne sont qu’un long tunnel. L’assistance aux pauvres, l’école et les routes absorbent toutes les énergies. Les grands projets ne sont pas d’actualité. Le village vit plus que modestement, étouffé par des finances précaires. La crise économique, puis la guerre, à nouveau, viendront ébranler des forces déjà mises à rude épreuve.

    1940-1960 / Après la guerre, les discordes

     Durant la Seconde Guerre mondiale, Daillens s’oublie. Le village n’a qu’un objectif : fournir bravement son lot de paille, de foin et de bois à la Confédération. L’après-guerre s’avère difficile à négocier. Autour de l’auberge, l’ambiance est à l’orage. Dès 1955, happés par la vie citadine, les villageois quittent Daillens. Qui mettra trente ans à se remettre de cet exode.

    Daillens durant la Grande Guerre

    Le mensuel romand d'histoire et d'archéologie Passé simple a accueilli un dossier sur le village vaudois de Daillens durant la Grande Guerre. Ou lorsque la "petite" histoire rencontre la "grande" histoire.

    CHUARD, Corinne, "Un village vaudois pendant la Grande Guerre", in Passé simple, septembre 2021, pp. 2-11.

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    La Chaux-de-Fonds au début du XXe siècle

    Le mensuel romand d'histoire et d'archéologie Passé simple a accueilli un article sur La Chaux-de-Fonds au début du XXe siècle, époque où la métropole horlogère bouillonnait de vie.

    CHUARD, Corinne, "La Chaux-de-Fonds bouillonne de vie", in Passé simple, février 2021, pp. 21-23.

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    Histoire vaudoise, un survol

    L'Association pour l'histoire vaudoise a mandaté l'atelier textes & communication pour l'écriture de cette histoire vaudoise en format poche. 

    CHUARD, Corinne, Histoire vaudoise, un survol, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise et Editions InFolio, 2019, 162 pages.

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    Longtemps ballotté entre la Savoie et l’Empire, le Pays de Vaud se trouve, en 1536, propulsé sur la scène helvétique. Il a un nouveau souverain, Leurs Excellences de Berne, et une nouvelle confession, le protestantisme.

    Le Pays de Vaud est prospère. Mais ses habitants – ou, plus exactement, certains d’entre eux – forgent pour leur patrie comme pour eux-mêmes des ambitions auxquelles la République de Berne ne sait répondre.

    La France leur donne, en 1798, un coup de pouce révolutionnaire décisif, le courage nécessaire pour s’affranchir des Bernois, et une constitution, cinq ans plus tard, clé en mains. Avec un statut de canton suisse à part entière.

     

     

    Plus grand Etat-cité au nord des Alpes, poids lourd sur l’échiquier helvétique, Berne profite du déclin de la Savoie pour étoffer encore sa carrure politique, territoriale et démographique en s’emparant du Pays de Vaud au début de l’année 1536. Les historiens ont toujours parlé de conquête.

    De bataille, il n’y en eut guère. A l’exception des habitants d’Yverdon, les Vaudois – qui ont encore en mémoire l’assaut armé des Bernois lors des guerres de Bourgogne – n’émettent aucune résistance armée lorsque les troupes bernoises traversent le Pays de Vaud pour délivrer Genève d’un nouveau blocus savoyard.

    Leurs Excellences de Berne – c’est l’expression utilisée pour nommer les autorités bernoises – ne pénètrent pas en territoire complètement inconnu. Elles y ont deux têtes de pont : les bailliages de Grandson et d’Orbe-Echallens, administrés depuis 1484 de concert avec Fribourg, alors qu’Aigle fait déjà partie de leurs possessions dès 1475.

    La conquête de 1536 revêt une double dimension : politique et religieuse. Politique, parce que les Bernois accroissent clairement leur territoire tout en s’ouvrant à de nouvelles richesses. Religieuse, parce qu’ils visent l’implantation de la confession protestante en terre vaudoise.

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    Passé simple

    Dans le prolongement de l'ouvrage consacré au centenaire de la manufacture de cadrans chaux-de-fonnière Jean Singer & Cie SA, l'atelier textes & communication a rédigé un article sur le même sujet pour la revue Passé simple.

    CHUARD, Corinne, "L'entreprise Singer affiche un siècle à ses cadrans", in Passé simple, novembre 2019, pp. 22-24.

    Source: www.passesimple.ch

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    Singer, le centième

    La manufacture de cadrans Jean Singer & Cie SA a publié un ouvrage sur les cent ans de son existence. L'atelier textes & communication s'est chargé des recherches historiques et de l'écriture de cette magnifique histoire.

    Singer, le centième, La Chaux-de-Fonds, 2019, 248 pages.

    Conception graphique: ziegler-et-ziegler.ch

    Photographies: patriceschreyer.com

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    Le temps des pionniers

    Lorsque Jean Singer et ses fils Jean-Charles et Paul-Emile lancent leur entreprise en 1918, ils occupent un petit atelier à la rue Numa-Droz à La Chaux-de-Fonds. Deux décennies à peine leur suffisent pour trouver le point d’ancrage propice au développement de leurs activités de cadranier : l’usine de la rue des Crêtets 32. Une adresse que l’entreprise Jean Singer ne quittera plus.

    L’histoire commence le 1er juillet 1918. La Feuille officielle suisse du commerce annonce, en 1919 seulement, la création de l’entreprise Jean Singer et fils en ces termes : 

    Cadrans métalliques. - 1er février. Jean, Jean-Charles et Paul-Emile Singer, tous trois fabricants de cadrans métal, originaires de Nennigkofen (Soleure), et domiciliés à La Chaux-de-Fonds, ont constitué à La Chaux-de-Fonds, sous la raison sociale Jean Singer et fils, une société en nom collectif ayant commencé le 1er juillet 1918. Genre de commerce : Fabrication de cadrans métalliques. Bureaux : Rue Numa Droz n° 14a. 

    Ce lundi 1er juillet 1918, La Chaux-de-Fonds – qui compte quelque 39 000 habitants – se remet d’un week-end festif dédié à… la gymnastique ! La métropole horlogère vient d’accueillir la journée cantonale neuchâteloise que L’Impartial retrace dans ses colonnes par des mots élogieux : 

    Un temps superbe a favorisé cette journée et la fête de gymnastique eut une réussite complète. La ville était abondamment pavoisée, principalement sur le parcours de la rue Léopold-Robert.

    Dès le matin, l’animation était grande en ville et de nombreux visiteurs, venus des localités avoisinantes, arrivaient à chaque train.

    Le matin, plusieurs centaines de personnes suivirent au Parc des Sports, avec un très vif intérêt, les concours artistiques.

    (…) Les recettes ont dépassé toutes les espérances. On a enregistré 6000 entrées au Parc des Sports.

    Ce n’est que vers 6 heures et demie que furent proclamés les résultats, au milieu d’une foule énorme.

    Les cœurs sont apparemment à la fête en ce début d’été 1918. Les esprits le sont-ils autant ? La grippe espagnole est sur le point de faire ses premières victimes dans les Montagnes neuchâteloises. Le conflit mondial, lui, fait rage depuis quatre longues années et a, bien sûr, marqué de son empreinte l’activité économique de La Chaux-de-Fonds, village devenu métropole horlogère en l’espace d’un siècle. 

    Les événements internationaux semblent, en tous les cas, ne pas avoir freiné les Singer dans leur volonté d’aller de l’avant. 

    Il faut dire que le père, Jean Singer, n’est un novice ni dans le secteur de l’horlogerie ni dans cette ville qui est devenue son port d’attache au milieu des années 1890. 

    Selon toute vraisemblance, c’est vers 1894 qu’il s’établit à La Chaux-de-Fonds, accompagné de son épouse Louise-Emma et de ses deux premiers enfants, Berthe-Elisa et Jean-Charles.

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    Joblooker: oeuvrer au coeur du Jura bernois

    "Joblooker: oeuvrer au coeur du Jura bernois", in Revue de la Chambre économique publique du Jura bernois, octobre 2018, n° 151, pp. 20-21.

    Joblooker, nouvelle agence de recrutement établie à Saint-Imier, souhaitait un texte de présentation de sa démarche et de ses activités pour la Revue de la Chambre économique publique du Jura bernois. L'atelier textes & communication a été chargé de la rédaction de cet article.

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    www.lignegraphique.ch

    Ligne graphique, La Chaux-de-Fonds, octobre 2018.

    Le bureau de communication visuelle Ligne graphique (www.lignegraphique.ch) a souhaité donner un coup de neuf à la description de ses activités et de ses compétences. L'atelier textes & communication a assumé la rédaction de cette description et du portrait de Delphine De Pretto.

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    Rencontrer, échanger, explorer puis créer avec et pour le client ou la cliente : établi à La Chaux-de-Fonds depuis 2002, Ligne graphique est un bureau de communication visuelle qui prend soin de chaque projet. 

    Quatre étapes principales marquent la démarche de Ligne graphique :

    • rencontrer un univers ;
    • échanger avec ses acteurs ou ses actrices ;
    • explorer les idées ;
    • créer un environnement propre à exprimer un message, à révéler un projet, à accompagner une association, une institution ou une entreprise dans sa communication visuelle.

     

    Emmené par Delphine De Pretto, graphiste SGD, Ligne graphique accorde le temps nécessaire à l’observation et à l’analyse de la demande qui lui est soumise. Ce temps est précieux. Il permet de s’imprégner des souhaits du client ou de la cliente, de ses objectifs aussi. Établir une stratégie, choisir les moyens de communication les plus adéquats et poser les premières bases de solutions graphiques sont parties prenantes de la première étape du travail proposé par Ligne graphique.

    Vient alors l’espace de la création graphique, du trait qui émerge, de l’image qui s’impose. Ligne graphique met un soin tout particulier à traduire le projet au plus près du souhait premier, à lui donner toute son enveloppe visuelle qui saura convaincre le public visé.

    Quel que soit le support – un livre, une brochure, un site internet ou un objet par exemple – Ligne graphique est en mesure de porter un projet de A jusqu’à Z. Si besoin, le bureau de communication visuelle s’entoure des compétences professionnelles indispensables à sa mise en œuvre. Il s’appuie également sur ses connaissances et son expérience dans le domaine du marketing pour donner au projet toute la dimension et la force voulues.

     

    Domaines de compétence

    • conseil, création de marques et consulting ;
    • naming (slogans et recherches de nom) ;
    • branding : identités visuelles, logotypes et matériel administratif ;
    • création graphique : papillons, dépliants, affiches, pochettes CD, emballages et PLV ;
    • édition : livres, plaquettes, brochures, magazines et catalogues ;
    • environnement visuel : conception de stands, signalétique, véhicules, vêtements, objets promotionnels, etc ;
    • organisation de contenu : visualisation de données, scénographie et sites internet ;
    • stratégie digitale et media sociaux.

     

    Portrait de la fondatrice

    Delphine De Pretto est une passionnée de la vie ! Elle adore la rencontre avec autrui, le travail mené en commun, le jaillissement de l’idée la plus juste, son expression en une forme inédite, originale, unique.

    La communication visuelle est son métier. Mais ses intérêts vont bien au-delà. Sa curiosité naturelle l’a amenée à explorer – notamment – le domaine de la formation continue d’adultes.

    Et là aussi, elle déploie ses ailes dans l’enseignement du dessin, des arts visuels, du français à celles et ceux qui souhaitent apprendre la langue.

    La vie associative est un autre terrain de voyage à la rencontre d’autrui et d’engagement. Les associations La Nef, au Noirmont, et Médiane, à La Chaux-de-Fonds, bénéficient de son ouverture, de sa polyvalence et de son autonomie dans la gestion des projets.

    Delphine De Pretto regorge d’énergie et d’envie d’offrir une ampleur à ses différentes activités, au centre desquelles elle place autrui. Toujours.

    Vimag, Journal interne de Viteos

    Vimag, juillet-août 2018

    L'atelier textes & communication a été chargé de rédiger trois articles pour le journal interne de Viteos.

     

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    BeLean Consulting newsletter

    BeLean Consulting newsletter

    BeLean Consulting a chargé l'atelier textes & communication de réaliser des reportages sur ses activités de lean management auprès de différentes entreprises. Ces reportages ont été diffusés par l'intermédiaire d'une newsletter.

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    Riccardo Pagni, l’art de la survivance

    Riccardo Pagni, L'art de la survivance, La Chaux-de-Fonds, TSM Compagnie d'Assurances, 2017, 231 pages.

    L'atelier textes & communication a eu le plaisir de rédiger le texte retraçant le parcours artistique de Riccardo Pagni.

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    Riccardo Pagni, L'art de la survivance

    Tableaux, gravures, sculptures, collages, totems, bas-reliefs… Riccardo Pagni n’a cessé d’arpenter, tout au long de sa vie, la multitude des voies artistiques qui s’offraient à lui. Entre violence et angoisse, entre présence absolue à la vie et lâcher prise, entre haine et amour, entre inquiétude et bonheur, entre éternité et éphémère, il a exprimé la très complexe palette des sentiments humains. Retour en pointillé sur un parcours qui ne se laisse pas appréhender. Un parcours… où la vie est toujours gagnante.

    Côte méditerranéenne de l’Italie, plage de Forte dei Marmi, 1944. Riccardo Pagni a huit ans. Il se rend au débarcadère avec ses parents pour acheter du poisson. Un avion de guerre largue son chargement sur les bateaux amarrés. Les bombardements touchent les habitants présents sur les lieux. Une femme tombe, morte, sur l’enfant. Riccardo sortira vivant de cet événement qui définira à jamais sa posture de vie : il est un rescapé.

    Cet événement est-il fondateur de toute son œuvre ? « Je n’ai peint que des rescapés », témoigne-t-il volontiers aujourd’hui, à l’âge de quatre-vingts ans. Sur la frise qu’il termine à La Chaux-de-Fonds, hommes et femmes arborent encore et toujours ce regard hagard de celles et ceux que la mort a effleurés, mais n’a pas pris. De celles et ceux, qui, choqués, sont étonnés d’être encore vivants, suspendus entre l’éternité et l’instant, juste là, d’où ressurgit la vie incroyablement plus dense. Plus forte.

    Riccardo Pagni trouvera dans l’ouvrage d’Alessandro Barrico intitulé Soie une résonnance particulière à sa conscience de la fragilité extrême de la vie. Hervé Joncour, le héros, commerçant français, vient chercher au Japon – on est au milieu du XIXe siècle – les vers à soie indispensables pour sauver l’industrie de sa région. A son correspondant japonais qui l’invite à raconter sa vie, il rapporte, « sans rien inventer, ni omettre, tout ce qui était vrai, simplement. Il alignait les petits détails, les événements cruciaux d’une même voix, avec des gestes à peine esquissés, mimant le parcours hypnotique, neutre et mélancolique d’un catalogue d’objets réchappés d’un incendie ».

    Cette seule phrase dit sa vie, dit son œuvre. La première n’est guère dissociable de la seconde : sa vie, c’est son œuvre, son œuvre, c’est sa vie. Le survivant qu’est Riccardo Pagni nous fait souvent croire qu’il pose des yeux amusés sur les événements de la vie. Il n’en est rien.

    Il nous emmène plutôt vers l’essentiel, le cœur, le noyau de la vie. Et sa dureté. Pas sa violence, sa dureté.

    Entre 20 et 28 ans, Riccardo Pagni a fait des dessins par centaines. « A partir de là, c’est arrivé d’un coup, relève l’artiste. Mon pinceau a réalisé les idées, pour lesquelles j’ai trouvé à chaque fois une base physique, un support plastique. J’ai perdu les angoisses et les ai transformées en expression artistique. »

    Il abandonne rapidement l’abstrait qui marque ses premières œuvres pour rejoindre le figuratif. La vie, humaine, animale, prendra d’abord la forme d’embryons, comme si l’artiste n’osait leur donner une pleine dimension, comme s’il voulait à tout prix préserver cette amorce de vie à laquelle la mort ne saurait s’attaquer.

    Elle évoluera, prenant sa place centrale dans chaque œuvre, de ce trait si caractéristique à Riccardo Pagni. Un homme, une femme, dont l’apparence se résume à une silhouette appréhendée de l’intérieur de l’être, sont là, présents mais absents, figés dans leur mouvement, captés dans leur action. Rescapés. Survivants.

    Riccardo Pagni en prendra grand soin, de ces rescapés, de ces survivants. Tel un acte obsessionnel, il ne cesse de leur construire des radeaux, qu’ils soient avions, voitures ou bateaux. Tous sont là dans l’œuvre de l’artiste pour les accueillir, les recueillir et les prémunir des éléments instables rencontrés au fil de la vie.

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    50e anniversaire de la Ligue neuchâteloise contre le rhumatisme 1967-2017

    50e anniversaire de la Ligue neuchâteloise contre le rhumatisme, 2017, 12 pages.

    L'atelier textes & communication a assuré la rédaction de la notice historique retraçant les cinquante ans d'activité de la Ligue neuchâteloise contre le rhumatisme.

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    Urbanissime, GEA entre ville et territoire

    VALLOTTON, Jean-Marc, CHANARD, Thierry, Urbanissime, GEA entre ville et territoire, Lausanne, Editions Favre, 2016, 204 pages.

    L'atelier textes & communication s'est entretenu à plusieurs reprises avec les acteurs du bureau GEA Vallotton et Chanard SA qui souhaitaient marquer le quarantième anniversaire du bureau par un ouvrage tant rétrospectif que prospectif. Il a rédigé les premiers textes, qui furent retravaillés ensuite pour obtenir toute la cohérence voulue du début jusqu'à la fin de l'ouvrage.

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    Le Cristal

    Le Cristal, c’est le rêve d’un homme, Thierry Chanard, qui est en train de devenir réalité. C’est aussi l’histoire de sa double passion, pour l’automobile et pour l’urbanisme.

    En 1998, dans le cadre du plan directeur communal de Crissier, a émergé l’idée d’une navette reliant le centre du village, la gare de Renens toute proche et la zone commerciale. Plutôt que de se déplacer d’une surface commerciale à l'autre en voiture, l’usager aurait emprunté le Cristal, acronyme de CRISsier Transport Arrêts Libres.

    Le Cristal incarne la fusion entre une navette urbaine à géométrie et capacité variables et un véhicule individuel public en libre-service intégral. L’idée s’est enrichie de l'ensemble des expériences des projets européens auxquels le GEA a participé.

    Un partenariat est né en 2003 avec Lohr Industrie, entreprise strasbourgeoise réputée. Le projet a été labellisé par le Pôle de compétitivité d'Alsace Franche-Comté "Véhicule du futur" tout en étant partie prenante de plusieurs projets européens, dont CATS (City Alternative Transport System). Après une présentation au Président français François Hollande fin 2015, sa première exploitation est attendue pour 2017 à Strasbourg.

    Le Cristal, c’est l’histoire d’un rêve de dix-huit années jalonnées de difficultés, défis et autres péripéties, mais aussi celle d’une persévérance à toute épreuve…

    Rapport de gestion 2015 / Viteos

    Viteos, Rapport de gestion 2015, 2016, 60 pages.

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    L’énergie verte du Beau-Rivage Hôtel

    Le Beau-Rivage Hôtel, à Neuchâtel, a la fibre écologique. Son propriétaire et maître de maison Thomas Maechler a, sans hésiter, opté pour le courant Areuse proposé par Viteos. Tout en offrant une borne VMotion à sa clientèle. Ravie !

    Une soirée au bord du lac, un menu dégustation… puis un « taxi » de l’hôtel qui, après avoir fait le plein d’électricité issue des usines hydroélectriques de l’Areuse, vous raccompagne en silence à domicile : c’est l’offre que le Beau-Rivage Hôtel formule à sa clientèle depuis une année. 

    Le maître de maison Thomas Maechler est sensible aux nouveaux produits proposés par Viteos. Pour alimenter la borne VMotion placée devant l’entrée de son hôtel, il lui est apparu logique de choisir le courant Areuse : « Nous portons une attention à la problématique écologique. Une énergie renouvelable provenant de la région nous a semblé plus cohérente qu’une énergie grise, dont nous ne connaissons pas l’origine », témoigne le directeur du Beau-Rivage Hôtel. 

    Et les client-e-s sont attentifs à cette démarche, même si, reconnaît Thomas Maechler, elle ne représente pas – encore – un réel atout touristique susceptible de concurrencer l’intérêt de sa clientèle pour le patrimoine horloger, l’absinthe ou encore Friedrich Dürrenmatt.

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    Quel est mon pays?

    Quel est mon pays ?, Lausanne, Service des affaires culturelles, Département de la formation, de la jeunesse et de la culture du Canton de Vaud, 2012, 24 pages.

    L'atelier textes & communication a été chargé de concevoir et rédiger ce dossier pédagogique Ecole-Musée (n°47) consacré au Musée de l'immigration à Lausanne.

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    Le Musée de l’immigration est né, en septembre 2005, de la volonté d’un homme, Ernesto Ricou. Descendant de réfugiés huguenots installés en Suisse, Portugais d’origine venu à son tour s’établir à Lausanne en 1975, Ernesto Ricou a très vite perçu les difficultés endurées par les familles d’immigré-e-s déraciné-e-s de leurs premiers lieux de vie.

    C’est son propre atelier d’artiste en ville de Lausanne qu’il a transformé, à l’aide d’amis immigrés, en musée. Alors que le thème de la migration voit la création, dans de nombreux pays du monde, d’espaces muséaux qui lui sont consacrés, le Musée de l’immigration est actuellement le seul en Suisse à porter son attention sur cette thématique si actuelle. 

    Les moyens du Musée de l’immigration sont modestes, les lieux aussi : 30 mètres carrés, mais « 30 mètres carrés d’Humanité » – comme aime à le définir son principal animateur – répartis sur deux étages : le rez-de-chaussée représente la place du village, l’étage supérieur l’école du musée.

    Son patrimoine « matériel » est constitué d’objets offerts par les migrant-e-s eux-mêmes : des valises imprégnées du vécu de leur ancien-ne propriétaire, des cartes postales, des photographies de famille, des journaux, des dessins… autant d’objets silencieux sauvés de l’oubli, humbles souvenirs de parcours chahutés. 

    A l’étage, visiteurs jeunes et moins jeunes partent à la re-découverte de leur pays d’origine et peuvent plonger dans l’une des boîtes-pays recelant quelques témoignages, pointer, sur l’une des cartes géographiques à disposition, leurs terres natales, ou reconstituer leur arbre généalogique. 

    Le Musée de l’immigration s’est donné pour mission d’améliorer le dialogue intercommunautaire. Si les valises évoquent le voyage, la mémoire, le souvenir, le déracinement, la forte présence de l’écrivain vaudois Charles-Ferdinand Ramuz et de son œuvre La beauté sur terre invite à réfléchir à l’ancrage dans le pays, les droits et les devoirs tant du pays qui accueille que des migrant-e-s qui s’y installent.

    L'école neuchâteloise et Harmos

    L'école neuchâteloise et Harmos, brochure d'information, Neuchâtel, Service de l'enseignement obligatoire, Département de l'éducation, de la culture et des sports, 2012, 23 pages.

    L'atelier textes & communication a été chargé de la conception et de la rédaction des textes.

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    L’école de demain se prépare aujourd’hui 

    HarmoS, Convention scolaire romande, Plan d’études romand, horaire bloc… L’Ecole neuchâteloise est en chantier. Elle prépare l’avenir, tout proche, puisqu’il se situe à l’horizon 2013. Certains éléments – comme l’école obligatoire dès l’âge de quatre ans – sont déjà en vigueur, d’autres le seront à la rentrée 2012, et tout sera sous toit à la rentrée 2015. 

    Cette brochure fait le point de la situation à mi-parcours et vous transmet – que vous soyez parents, membres du corps enseignant ou d’une direction d’école, ou citoyen-ne-s – les éléments essentiels pour mieux comprendre l’école que le Canton de Neuchâtel est en train de façonner pour nos enfants. 

    L’école obligatoire, laïque et gratuite instaurée dans le sillage de la République de 1848 n’a cessé d’évoluer au fil du temps, d’enrichir ses programmes en fonction des nouveaux besoins et de répondre le mieux possible aux attentes. Les temps ont, bien sûr, changé, mais l’esprit demeure, empreint de valeurs fortes : la responsabilité, l’équité, l’efficience, le respect et l’ouverture. 

    Ces valeurs président tant à la réflexion qu’à la mise en œuvre de tous les projets conduits pour offrir un enseignement de qualité et une harmonisation de l’école au niveau national, conforme aux vœux exprimés par les citoyen-ne-s suisses en 2006. 

    Le Canton de Neuchâtel s’est attelé à la tâche avec beaucoup d’énergie. Dans les pages qui suivent, vous découvrirez pourquoi et comment l’école vit ce moment fort de son histoire et les principales évolutions qu’elle met en place aujourd’hui. 

    Bonne lecture !

    Formation pratique, atout majeur des métiers de la santé et du travail social

    Formation pratique, atout majeur des métiers de la santé et du travail social, HES-SO, Delémont, 2010, 27 pages.

    L'atelier textes & communication a assuré la rédaction des textes.

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    Introduction

    Les praticiens formateurs et praticiennes formatrices (PF) ont un rôle clé à jouer dans les institutions socio-sanitaires. Dès ses débuts, la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) a placé l’alternance théorie/pratique comme pierre angulaire des formations initiales de niveau bachelor dans les domaines de la Santé et du Travail social. Un atout de taille et une force pour ces voies professionnalisantes. 

    Faire évoluer l’enseignement au niveau supérieur, accompagner la formation sur le terrain guident depuis 2001, la Haute Ecole Spécialisée dans la réflexion approfondie qu’elle mène avec les institutions qui assurent l’encadrement des personnes en formation HES. L’objectif ? Valoriser la mission de la formation pratique des institutions, lui assurer un appui financier et développer un partenariat bien ancré avec les milieux professionnels.

    Après une première phase transitoire qui a duré de 2004 à 2008, le dispositif de la formation pratique HES-SO a trouvé ses marques. Quelque 720 institutions des secteurs santé-social sont partenaires de la HES-SO, 2’600 PF reconnus sont à l’œuvre aux côtés de 4’300 étudiants et étudiantes.

    Rénovation du Musée d'histoire

    Rénovation du Musée d'histoire, Brochure d'information aux citoyennes et citoyens, Votation communale du 26 septembre 2010, La Chaux-de-Fonds, 2010, 16 pages.

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    Faire rayonner la ville

    Les Chaux-de-Fonniers et les Chaux-de-Fonnières ont toutes les raisons d’être fiers de leur histoire ! Une histoire passionnante, faite de succès et de crises, qui, en deux siècles, a vu un village se transformer en métropole horlogère, berceau de l’industrie de la montre.

    L’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO est une reconnaissance extraordinaire pour La Chaux-de-Fonds. C’est aussi une responsabilité. Le Musée d’histoire veut transmettre un témoignage vivant à la population bien sûr, mais aussi à toutes celles et à tous ceux qui visitent notre ville.

    Aux côtés des autres musées et institutions de la Ville, et notamment du Musée des beaux-arts et du Musée international d’horlogerie, le Musée d’histoire veut être un acteur majeur dans la promotion de la cité. Il doit devenir le lieu dans lequel les visiteurs comme les habitants peuvent comprendre l'histoire singulière de cette ville. Un lieu dans lequel ils peuvent comprendre pourquoi le travail des hommes et des femmes qui ont fait La Chaux-de-Fonds a convaincu l'UNESCO de la valeur universelle de notre patrimoine urbain.

    Université de Neuchâtel, Un siècle d'ambition et de talents

    "Université de Neuchâtel, Un siècle d'ambition et de talents", in Uninews, Numéro spécial, 2009, 31 pages.

    L'atelier textes & communication a conçu cette brochure anniversaire et rédigé les textes.

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    La volonté de vivre chevillée au cœur 

    Les artisans de la première Académie créée en 1838 pouvaient-ils imaginer que, sept décennies plus tard, elle se transformerait en université ? Histoire d’une institution fragile mais pugnace, petite mais déterminée… 

    Fondée en 1838 par le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III, la première Académie de Neuchâtel n’aura guère le loisir de prendre ses marques. A peine est-elle installée que la jeune République sonne le glas d’une institution jugée trop monarchiste à ses yeux le 17 juin 1848. 

    Il faut attendre 1866 pour qu’une seconde Académie renaisse, non sans âpres débats et tensions avec les autorités locales de Neuchâtel. Mais l’environnement politique et social s’avère désormais propice au développement d’un enseignement supérieur. Le Conseil d’Etat lui attribue un rôle bien spécifique, celui de « préparer les jeunes gens aux études universitaires et polytechniques, [de] former les citoyens à des carrières exigeant une instruction supérieure et [d’]entretenir dans le pays une culture littéraire et scientifique ».

    Au fil des ans, la seconde Académie vit plusieurs réformes, s’enrichit d’une faculté de théologie et dote ses trois autres facultés (lettres, sciences, droit) de nouveaux enseignements. Dès 1886, elle s’installe dans un bâtiment flambant neuf à l’avenue du Premier-Mars 26 pour y accueillir sa centaine d’étudiants réguliers.

    Au tournant du siècle s’engage une réflexion sur la transformation de l’Académie en université. Les objections sont nombreuses. Plusieurs projets sont nécessaires avant que l’Académie ne reçoive, en 1909, le nom d’université et ne puisse délivrer le titre de docteur.

    Les acteurs de l’époque lui fixent trois objectifs : être le vivier des pasteurs, des magistrats, des avocats et des professeurs du canton, entretenir la culture dans le pays et collaborer au développement de la science par la recherche. Tout au long de ces années, l’Université de Neuchâtel n’a cessé de se battre pour obtenir la reconnaissance de son rôle et de son rang. Reste à convaincre les autorités de lui allouer les moyens nécessaires à sa nouvelle vie…

    La presse et l'actualité

    CHUARD, Corinne, La presse et l'actualité, Le Mont-sur-Lausanne, Editions Loisirs et Pédagogie, Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin, 2007, 32 pages.

    Avec des illustrations de Louiza Becquelin.

    L'atelier textes & communication a conçu et rédigé cette brochure, distribuée aux élèves romands dans le cadre de la Semaine des médias organisée par la Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP).

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    Les articles

    CHOISIR, TOUJOURS CHOISIR - Tout au long de sa journée de travail, le journaliste ne fait que des choix. Il doit choisir quel sujet traiter, quelle dépêche publier parmi les milliers que reçoit la rédaction, quelle personne interviewer, sous quelle forme il va rédiger son article, quelle alerte lancer sur les réseaux sociaux, quelle information développer sur le site Internet. Choisir, toujours choisir... mais pas n'importe comment!

    C'est le média pour lequel le journaliste travaille qui va donner le ton. En fonction de la ligne éditoriale, le journaliste va juger ce qui lui paraît important et intéressant, ou non.

    Un quotidien d'ambition nationale privilégiera sans doute les informations internationales, nationales, politiques, économiques et culturelles. Un quotidien régional appliquera plutôt la règle de la triple proximité.

    1. La proximité géographique: ce qui se passe dans la ville où habitent les lecteurs intéresse plus ces derniers que ce qui se déroule de l'autre côté de la planète. Un exemple? Un incendie où meurent deux personnes de la commune fera beaucoup parler des lecteurs du coin, mais un tremblement de terre en Asie dans lequel périssent un millier de personnes provoquera nettement moins de réactions et d'émotion.

    2. La proximité temporelle: un événement qui vient d'arriver intéresse plus, généralement, que ce qui s'est passé plusieurs jours, mois ou années auparavant. C'est la raison pour laquelle le journaliste est toujours en train de rechercher des informations nouvelles ou, du moins, actuelles.

    3. La proximité affective: les questions qui touchent le plus les lecteurs sont celles qu'ils rencontrent dans leur vie de tous les jours (la santé, le métier, les enfants, les loisirs, les vacances, le coût des choses, par exemple).

    C'est donc en fonction de ces différents critères que le journaliste (ou la rédaction) va choisir les sujets à traiter. La relation avec les lecteurs est très importante. Plus le journal connaît son lectorat, plus il pourra lui proposer des articles qui rencontrent son intérêt. Il en va de même pour un site Internet, qui permet aussi à des lecteurs plus lointains de rester en contact avec leur pays d'origine.

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    Comment capter l'attention des médias?

    Comment capter l'attention des médias?, Berne, Département fédéral de l'intérieur, Service de lutte contre le racisme, 2005, 51 pages.

    L'atelier textes & communication a rédigé la partie française dédiée à la communication médias.

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    Etre visible dans les médias est, aujourd'hui, essentiel. Un conflit n'existe pas sur la planète s'il ne trouve un prolongement à la télévision, à la radio, dans un quotidien ou sur Internet. Ce qui est vrai pour une guerre se déroulant à l'autre bout du monde l'est aussi pour toute action de la vie citoyenne d'ici. Les associations et organisations actives dans le domaine de la lutte contre le racisme et de la discrimination ainsi que dans la promotion de l'intégration ne peuvent se soustraire à cette "loi", certes imposée, mais bel et bien incontournable.

    Comment, alors, obtenir une présence dans les médias? Comment approcher les journalistes et capter leur attention? Comment s'y prendre pour que le message à transmettre soit répercuté de manière correcte, équilibrée, positive si tel est le cas présenté, et nuancée?

    La tâche n'est pas toujours aisée, il faut bien l'avouer. Le monde des médias répond pourtant à certaines règles. Les connaître permet un contact plus harmonieux avec les journalistes, les appliquer rend leur exercice quotidien du métier moins ardu. Le bénéfice est donc double. L'objectif? Que le journaliste soit un partenaire - et non un adversaire - de votre action, qu'il se fasse le meilleur relais possible, le plus humain aussi, face à une problématique qui peut apparaître parfois dense, guère facile à "vendre", complexe et délicate.

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    1798: à nous la liberté

    CHUARD, Corinne, 1798: à nous la liberté, Chronique d'une révolution en Pays de Vaud, Lausanne, 24 heures, 1998, 270 pages.

    Avec la collaboration d'Alexandre Barrelet, Barbara Braun-Bucher, Michel Caspary, Liliane Desponds, Etienne Hofmann, Yves Jault, Françoise Jaunin, François Jequier, Marie-Claude Jequier, Antoine Maurice, Robert Netz, Didier Pages, Michel Perrin, Cédric Pillonel, Gian Pozzy, Sébastien Rial, Gilbert Salem et Chantal Tauxe.

    L'atelier textes & communication a conçu cet ouvrage dédié à la révolution vaudoise, aux événements de 1798 et au pays qui les a vécus. Il en a rédigé la majeure partie.

     

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    La révolution vaudoise ne s'est pas faite en un jour, le 24 janvier 1798, ni d'un coup de baguette sage et magique sous l'oeil bienveillant des Français. De l'enthousiasme débordant des premiers patriotes à l'opposition armée des résistants, en passant par l'inquiétude et la prudence calculée de la majorité des Vaudois, elle a suscité toute la palette des sentiments humains face au changement et à un avenir incertain.

    Cette inquiétude, cette crainte du lendemain qui déchante et désunit, on la perçoit tout au long des événements de fin 1797 et début 1798. Et à juste titre.

    Imaginons un instant. Nous sommes au mois de décembre 1797. La Harpe, à Paris, vient de demander l'appui du Directoire français. Sur les bords du lac Léman, l'agitation, bien qu'encore discrète, se fait de moins en moins sourde et souterraine. Le Gouvernement bernois se doit de montrer sa vigilance et envoie une commission chargée de prendre la température et d'user de la force, si nécessaire. Quelques années auparavant, Leurs Excellences n'avaient pas hésité à envoyer des troupes... Tombe alors, le 28 décembre, la décision française de soutenir les Vaudois dans leur action de revendication.

    Cet arrêté du 8 Nivôse, qui arrive à Lausanne le 2 janvier 1798, donne aux patriotes le courage dont ils ont besoin pour agir plus ouvertement. Négociants, commerçants, banquiers de la place vont aiguillonner les notables locaux et réussir à leur insuffler le minimum de goût du risque nécessaire pour aller de l'avant.

    Sans aucun doute, ce n'est pas la faim au ventre qui pousse les Vaudois à se lancer dans l'aventure. La révolution de 1798 doit bien plutôt être replacée dans le sillage de la Révolution française. En une petite décennie, l'état des esprits dans le Pays de Vaud a fait son chemin.

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